Vendredi soir 17h00, je me casse du boulot rapidos. Le
bagster est prêt, la speed aussi (nouveau réservoir,
coque arriere grise) sauf les roulettes que je n’ai
pas pu fixer car je n’avais pas de clé assez grosse
pour dévisser les fix de moteur, faudra faire gaffe.
Je prends la route à 17h30, Xav avait dit de ne pas
être en retard.
Arrivé à 19h30, je pensais être dans les derniers mais
non, seuls les parisiens sont arrivés. Première galère
: en poussant le Speed, je m’aperçois qu’il est à
plat. 2eme crevaison en 1 mois. Réparation avec un
cône mais sans colle de vulcanisation (ça va être
galère tout le week end).
A ce propos, si Moto Journal cherche un testeur de
kits de réparation de tubeless, je suis candidat vu le
nombre de fois que je crêve ;-)

Plus tard, bien plus tard, la bande à Xav arrive, on
avait déjà mangé. Pas de Benneli mais une MV sur la
remorque, cela reste italien ;-)

Samedi matin, levé 7h00. Tout le monde est levé tôt,
motivation oblige !!! P’tit déj à Champeix et
direction circuit, la Speed est sur remorque car j’ai
peur qu’elle perde de la pression, ce qu’elle a fait.
Briefing par Christian et on commence. Je suis dans le
groupe des débutants (jamais fait de circuit). Bonne
nouvelle pour moi, je peux prendre toute la largeur de
la piste, je suis déjà habitué à cette « technique »
sur route. Guilhen s’en rappelle encore ;-)

Les cours commencent : Stéphane nous apprend les
trajectoires et le déhanchement et nous montre cela
avec la MV. Faut en profiter car on ne la reverra pas
du week end sur la piste. Plus les tours passent, plus
on penchent mais faut encore déhancher pour faire
toucher les genoux.
On a crevé de chaud toute la journée, manger et dodo
tôt.

Dimanche matin, on se lève motivé, trop peut-être. Sur
le premier run, le multristrada part en salto avant et
refroidi tout le monde. Arrivé notre tours, je pars
calmement et ne sent pas trop la moto et les prises
d’angles.

Après midi, on reprend la piste et les chronos
commencent. Je commence à m’empoigner avec Marc, mais
comme par hasard au bout de la ligne droite il fait un
tout droit, je n’ai même pas pu lui faire un intérieur
à la régulière.
Les chronos déconnent plein pot, Guilhen m’annonce 3
secondes de retard par rapport à la Dayto. Je n’était
pas sur mon meilleur tours L. Isa me chronomètre sur
mon dernier tours, donc pas de temps probans. Seul
réconfort, Je suis à 3 secondes d’une sportive de + de
10 chevaux de plus (mon speed est un T509 885cc contre
un 955i Daytona).

Bruno me prête son 900 ss Final Edition. C’est mon
baptême en Duc. Faut pas la planter ;-).
Isa prend le speed.
Je ne m’attendais pas à cela niveau moteur, c’est
moins violent qu’un T5. Bruno me confirme cela car il
a aussi un Speed (955) .

J’arrête les sessions piste vers 16h00 car il faut que
je rentre par la route :-( , si je continue, je
n’aurais plus de cales pieds et la pluie arrive comme
par hasard juste après 1600.
La fatigue commence à se faire sentir, Benoît fait
goûter la terre a son Fazer.

Je commence à faire mon bagster, je remets de la
pression dans les pneus. Je prend la route avec Pierre
et son 998s. J’était devant quasiment tout le temps,
ça rame ces duc ;-). On s’arrête prendre de l’essence
après une douche vers Noirétable. Une belle Guzz
attelée nous attends sur le parking (voir photos de
Pierre). Gaz jusqu’à Feurs puis départementales
jusqu'à Lyon, la Duc est devant.. Pas évident de
déhancher avec un bagster plein et des courbatures
dans les jambes et un pneu qui perd de la pression.
L’arrivée sur Lyon se fait dans les bouchons vers
19h00.

Un grand merci à Xav pour l’organisation et le reste,
un grand merci aux filles pour leur aide, un grand
merci à Stéphane et Christian AXOman (un peu de pub :
10 euros la casquette ;-) ) pour leurs conseils, à
Mash pour le jerrican (qui faut que j’aille chercher
et à qui je doit 10 euros d’essence), au Doc pour sa
gentillesse et son aide (à bientôt dans les Limouches)
et aux autres pour leur aide (crevaison et cie), sans
oublier Guilhen et ses chrono foireux.


Va y avoir du pourrissage de Duc à Lédenon !!!!!!!