le voila: les 2 998r etaient de sortie ce w-e. (c-r fw d'un autre forum)

Dimanche 25 le soleil annonce une super journée. 10h15, après avoir remis de
l'air et de l'essence, on décide de rejoindre Mens par la Mure. damned, la
route est barrée à cause d'un éboulis après Ponsonnas mais il y a une
déviation par une petite route pointillée de rouge sur la carte Michelin,
légendé sur cette même carte "parcours difficile et dangereux", mais ca on
le verra après.

Pour ca on s'en est rendus compte quand sur une route de 3m de large
gravillonnée, avec les superbike, c'est quand même pas fastoche surtout dans
les épingles quand une voiture arrive en face ou quand il s'agit de doubler.
bref, on rejoint la route principale quelques km plus loin et on file par le
col Accarias rejoindre le reste de la troupe. s'agit pas d'être en retard
pour notre 1ere sortie en 998;-)

Finalement on arrive à l'heure mais y a....personne:-) quelques minutes plus
tard, Sylvie en fazer arrive accompagnée par quelques italiennes.
EtienneST3, Nico et Bea ST4s, Moustic en Raptor et Roadrunner en Raptor
aussi. Pause café. Puis on entend arriver un mono italien. C'est El Dahu
qu'est presque pas en retard. comme il est pas rasé et qu'il a encore son
pyjama rose, on le soupçonne de ne pas avoir entendu son réveil et d'avoir
sauté sur sa moto pour être presque à l'heure au rdv afin de faire taire
toutes les médisances à son sujet. On lui laisse quand même prendre son
p'tit déj (nous aussi ca nous arrange;-) et on décide de partir, vu que le
resto de midi est situé après quelques cols et que c'est déjà midi. Etienne
nous pond des excuses à la mormoil parce qu'il est en rodage, parce qu'il a
mal au genou, parce que sa moto est rouge, que ses carbus marchent moins
bien en altitude, etc etc...

On sort de Mens tranquille et voilà que la troupe s'arrête. Un cable de
compteur sur une moto que je ne citerai même pas s'est fait la malle mais
habitué par ce genre de panne habituelle je répare ça couché sur la route
pour pouvoir atteindre ce p**** de compteur coincé derrière la bulle et on
repart enfin. pendant ce temps El dahu finit de poursuivre sa nuit. Jusqu'au
resto ce ne sont que des routes sans intérêt par les cols saint sebastien
(926m), col de Rioupes (1426m), col du Festre (1441m) [nb pour les ceusses
qui vivent au ras de l'eau: ce ne sont pas les distances qui nous séparent
dans le groupe, ni les vitesses atteintes, ni la distance nous séparant du
resto] En redescendant sur la vallée, je suis derrière Etienne qui met gaz
quand soudain derrière moi je vois arriver un Pegaso rose et gris, qui,
sûrement dopé par la faim alors que mon compteur indique une vitesse anti
Sarkozienne, s'apprête à me faire l'exter. hop un coup de gaz et je largue
mes 2 acolytes jusqu'au retour à la civilisation quelques bornes plus tard.

A Saint Pierre D'Argencon, Etienne nous dégotte un resto qu'il faut vraiment
avoir faim pour le trouver tellement c'est pas facile d'y arriver, tenu par
des Jésus barbus avec des pantalons en velours, des pulls à col roulés et
des clarkes. Le chef des apôtres nous fait signe de nous garer autour de sa
voiture, une magnifique 4L peinturlurée aux couleurs locales. Les 998
ensemble, les raptor ensemble, les st ensemble, la pegaso près de l'entrée
parce qu'il a faim, et la fazer vers les poubelles. Vu les affiches diverses
placardées sur les murs, on s'attend à trouver quelques saltimbanques et
troubadours mais que nenni, on se gave de biche crevée pour les uns, de
poisson occis ou de lapins écrasés pour les autres. Quelques heures plus
tard, comme on n'est pas d'ici, (d'ailleurs je me demande pourquoi Etienne a
réservé un resto aussi loin de Mens alors qu'on aurait pu prendre pension
complète là bas).

Mais les superbike ont soif et faut qu'on trouve une station. Passé le col
de Cabre (1180m), on passe par le claps avec sa concentration moto, puis on
fais le plein à Luc en Diois.
Désolé, Moustic pour le changement de road book, vu que le route prévue
n'était pas celle avec la pompe à essence, la prochaine fois on viendra avec
des bidons:-) Etienne arrange la sauce et explique à Moustic que c'est pas
plus mal qu'on soit sur cette route, que comme ça on va pouvoir raccompagner
El Dahu et tout le monde est content pour passer par le col de Rousset
(1411m). Dans le col de Rousset, la Pegaso me recolle au cul à chaque
épingle, moi en appui sur mes bracelets, et lui assis comme dans son salon.
Tout juste s'il me double pas en glisse des 2 roues dans chaque virage à
180°.
Arrivés en haut, il me dit que ca fait très longtemps qu'il a pas fait cette
route, et qu'à l'époque c'était en Terrot et que ca frottait partout. je
fais mine de le croire parce qu'il est quand même sympa et on repart. Puis
col de Lechau avec de la neige partout autour de la route (1400m), passage
de gués au milieu des sapins, les grands, pas ceux qu'on met dans la voiture
pour que ca sente bon, col de la Machine (1015m). Arrêt café et chocolat
pour tout le monde sauf pour Béa qui tourne à la bière parce qu'elle est
passagère, même si la température avoisine les froids polaires à cet
endroit. puis descente par une route où tu sais pas si les graviers font
partie du bitume où s'ils ont été jetés là par des hommes en orange jusqu'à
Saint Laurent en Royans.
Là on s'arrête pour dire à El Dahu qu'il faut qu'il rentre chez lui et qu'il
arrête de nous suivre parce qu'on aimerait mettre gaz un peu et que de
toutes facons c'est pas sa route à partir de cet endroit. Pont en Royans,
descente du Vercors, arrêt à Saint Quentin sur Isère pour se dire bye bye,
dernières recommandations de Moustic à Sylvie pour lui dire que c'est pas la
peine de les suivre jusqu'à chez eux parce qu'elle habite avant. c'est quand
même bizarre je trouve de dire ça mais c'est vrai qu'elle roule en fazer.
puis retour à Vizille par la nationale et l'autor.

@++
Xavier