Vendredi 1er Juin
Tout commence vers 19h30 quand je rejoins les
Belges-Une-Fois chez
Xave, à quelques feux rouges de chez moi.
On discute le bout de gras avec Francis, Stavros, et
l'ineffable Greg
sur sa non moins ineffable 750 F1.
Je bigophone à la brasserie pour m'enquérir des touristes
déjà
arrivés (Luc BM, Aldep ssie, et Fred désormais en thuit
tbuit) et
assure la liaison avec Xavier parti poser la famille à la
campagne et
avec Didier qui peste contre les carénages de sa ST2 qu'il
s'efforce
de remonter en moins d'une heure mais "c'est pas
facile parce que
c'est vraiment de la merde cette chiotte de carénage
putain j'en ai
marre !".
Départ pour la brasserie à la tombée de la nuit, rhâââ le
panard le
bruit de la F1 de Greg sur les quais de Saône, déjà qu'il
n'y avait
pas beaucoup de voitures, ça nous a bien dégagé le cheming
;))
A la brasserie on mange, on boit, on discute Ducati et on
est heureux
de se retrouver. La 888 de Fred est sublime, et l'ami Fred
a une tête
à la Fernandel … Heureux qui comme Ulysse possède une
belle moto… ;))
Xavier nous rejoint enfin avec la 900 couple conique
qu'elle marche
du feu de dieu ouh là comme ça envoie la purée les
Dell'Orto là
dessus, merci Xave pour me l'avoir prêtée le we dernier au
fait ;o))
Didier arrive à son tour avec son ST2 muni de tous ses
carénages mais
il n'a pas eu le temps de remonter les cables de liaison
satellite…
bah, tant pis.
La rangée de Ducati garées devant la brasserie est
impressionnante…
Un kéké en Suce Kiki passe devant nous à allure normale
puis refait
le tour de la place pour nous faire un deuxième passage
façon missile
exocet… Je sais même pô comment il a fait pour pas rater
son freinage
et finir dans la vitrine au bout de la mini ligne droite…
M'enfin…
Minuit sonne au donjon et on se rentre tous en chœur… Greg
a quelques
soucis pour démarrer la F1 alors je me dévoue pour
pousser, et
cracher mes clopes en bonus ;-))
Le retour sur le plateau de la croix Rousse est
hallucinant. En
quelques centaines de mètres, la 900 à couple, les trois
belges-une-
fois et ma pomme allons nous faire brancher par des
lascars en
cabriolet, un kéké en TasDeMerde en ruine qui crame les
feux rouges…
etc…
La montée du tunnel de la ficelle (pour ceux qui
connaissent … ;-))
pour les autres, y'a juste à dire que quand on essaye la
sonorité
d'un bicylindre italien à Lyon, il faut se taper cette
montée…) est
un grand moment de joie avec la couple conique et la F1
qui mettent
les gaz devant, et la JBT qui s'intercale entre les deux
autres
belges-une-fois pour aider les pavés à s'écrouler un peu
plus du haut
du tunnel…
Ensuite ben, comme tout le monde, dodo… Comme je suis un
gars
prévoyant, j'ai pris soin de vider mon frigo et tout mon
appartement
de toute vivre et de tout alcool avant d'accueillir
Francis ;-))
Samedi 2 Juin
Réveil à 08h30, je sais pas si les légendes sont fondées
au sujet des
ronflements de Francis, il était dans la pièce d'à-côté,
et j'ai
rieng entendu. Tant mieux, je suis en forme pour le
trajet.
Après le petit déjeuner où Francis s'est vengé en buvant
le canard WC
et en mangeant les éponges imbibées de JexFour, on rejoint
Xavier,
Greg et Stavros. Tout le monde se prépare, on est au petit
soin de la
batterie de la F1.
Les autres nous rejoignent peu à peu en groupes bigarrés
sous le
soleil qui brille à donf… ST2, 900SS (Franck et Alex nous
rejoignent
à leur tour), Terreblancheries, Fazoute (Isa et Bruno : 2
pour le
prix d'une, dameu naideu!), 888, Béhèmeu, 851 de
Christophe, Mostro…
Je suis personnellement très content de voir Franky notre
Lyonnais à
nous qu'on a au guidon de sa première Ducati : une 900 M à
carbu
qu'il possède depuis la veille à peine!
OliveST2 vient avec Fred, un pote d'enfance qui est resté
enfant même
s'il a plus de 30 berges… c'est peut être pour ça qu'il a
une Mostro
de kéké et un casque de kéké ? :o))
Xavier le GO en chef lance les hostilités en démarrant la
916 Senna
et direction le WDC avec un détour par le DucatiStore où
il doit
faire son trafic de pièces habituels , j'en dirai pas
plus,
l'internet n'est pas sûr, c'est bieng connu ;-))
Arrivée massive au DucatiStore devant les yeux émerveillés
du patron
et du chef d'atelier, notamment devant la F1 de notre ami
Greg.
Un japanophile en TrèsLaid 1000 jaune canari nous regarde
passer et
dans ses yeux on peut deviner l'étendue d'une sécheresse
culturelle à
côté de laquelle le désert du Sahara fait figure de petit
joueur.
Une clope plus tard, départ en fanfare pour le WDC en
passant par le
tunnel de Fourvière, le lieu incontournable que toute la
France
connaît de Lyon, et ensuite direction Vienne par
l'autocroûte. Il est
déjà 11h du mat' alors faut pas traîner surtout qu'il y a
des
bagnoles partout.
Je ferme la marche et devant moi s'étire la longue
caravane des
Ducatistes' Addicted.
Entre Vienne et Valence je roule derrière Alex le
bohémien… Celui là
alors ! Le paquetage façon gitan qu'il a embarqué sur la
900SS…
Fallait voir ça! Un sac plastique qui tombait sur un côté,
posé sur
un tee shirt déchiré à la mords moi le nœud en guise de
protection,
avec un bidon d'huile si bien fixé qu'on aurait dit qu'il
était
parkinsonnien et le tout recouvert par une araignée posée
à l'arrache!
Je m'attendais à me recevoir un morceau de son paquetage
de cracoucas
à travers la tronche à tout moment. Et en fait c'est son
embrayage
qui l'a obligé à s'arrêter sur la BAU. Je m'arrête avec
lui, Franky,
Franck et Bruno sont là aussi. On démonte la cloche et on
resserre le
ressort qui justement re sort… ;o))
Après c'est gaz et récupération du groupe au complet à une
aire
d'autocrôute où on peut s'adonner aux joies du sacro saint
tryptique
essence/pipi/clope.
La suite c'est moyeng puisque c'est prise de tête pour
anticiper les
co**** des touristes qui partent en w.e. avec mémé et le
chieng
derrière la voiture qui roule à gauche à 110….
Bollène, ouf, libérté pour les ours, euh non, liberté pour
les
Ducatistes, c'est pas du John Irving mais au moins ça
soulage!
On se fait une petite pause à la sortie du péage et là
passe devant
nos yeux une bagnole avec un 600 SS de piste sur une
remorque… On est
tous hilares, le temps est au beau fixe, on est enfin
sortis de
l'autocroûte et on va rejoindre les autres à Pont St
Esprit, bref…
c'est plutôt bieng !
Pont St Esprit. L'arrivée sur la place du village a
quelque chose de
surréaliste. Le bruit qui se dégage de notre horde monte
dans
l'atmosphère et secoue l'ambiance estivale qui règne sur
le centre
ville. Là, séance de retrouvailles avec un autre groupe
dont Jigé,
Claude, Stephane, Jérôme, Gérard et sa miss et puis
d'autres aussi
mais j'ai oublié même si j'étais pas bourré.
Sam et ses blessures de guerre nous rejoignent pendant
qu'on termine
un petit repas réparateur.
Ensuite ben, c'est de la belle route à travers les
cévennes. Je ferme
la marche d'un groupe pendant qu'un autre est parti via un
autre
cheming.
Sur la route qui serpente au dessus de l'ardèche, je roule
tout cool
derrière Stavros et je profite du paysage splendide
qu'offre cette
région aux charmes méridionaux typiques.
Un R1 me double soudain et je dois prendre sur moi pour
rester calme
et ne pas me lancer à la chasse, faut assurer mon rôle de
dernier de
la file, sinon Xavier il va m'engueuler.
Au panorama, on retrouve tout le monde, y compris le R1,
tout le
monde donc, qui s'est arrêté pour faire des tofs.
On se remet en route et on est pressé d'arriver. Les
routes
deviennent un peu plus adaptées aux BM et aux ST2 mais on
serre les
dents sur les derniers kilomètres de cheming à dromadaire
qui conduit
au gîte.
Et quel gîte mes aïeux ! Le chemin qui conduit au bonheur
est semé
d'embûches? Tu m'étonnes!
On en a ch*** pour arriver jusqu'au bout, surtout les
fanas de
851,888 et 916 je pense d'ailleurs, mais alors quel pied!
StGermain de Calberte : le gîte du petit Calbertois est
perdu au
milieu de nulle part, avec des arbres et des vallons à
perte de vue,
des pings, des chemings, des lapings, etc…c'est vraiment
très bieng!
Là on rejoint Bronx qui était tout content de s'être
baigné dans le
Tarn, Arthur, Georges et Claire qui sont déjà arrivés, et
on est
accueillis comme des princes par Amed, le maître des
lieux.
Après une petite douche réparatrice, direction l'apéro en
terrasse,
avec toutefois une petite laine parce qu'on est super haut
(ce que
nous confirmera plus tard dans le we Marco au sujet des
réglages des
Dell'Orto en configuration mixte altitude/garrigue).
On attend Marco, FF, Vania, Yannis, La Pluche… mais ils
tardent.
Qu'importe, une autre PanPan arrive, c'est celle de Bug et
de sa
dame, même que sans rire, ils ont quand même des grosses
cou*** parce
que le confort sur la PanPan… chapeau bas!
Guillaume et Sylvie arrivent en même temps, et rien que
dans ses
yeux, avant même qu'elle n'enlève son casque, on comprend
que Sylvie
en a marre, marre, marre …
Quelques tournées d'apéro plus tard, on assiste à
l'arrivée des
invités d'un mariage qui viennent se remplir la panse (et
on les
comprend) au gîte. La mariée passe devant nous dans sa
belle robe
blanche et on s'est tous très bien tenu, même OliveST2 ce
qui était
pas gagné d'avance ;-)) Certainement que Franky aurait
abordé la
mariée mais il était occupé à vérifier le cablage du
démarreur de sa
Mostro avec Didier qui lui expliquait pourquoi il ne
démarrait pas en
commençant par lui expliquer le concept de la roue ronde
et pas
carrée…
Plein de petits groupes de passionnés éparpillés sous les
étoiles,
c'était beau! Les grenoblois n'arrivant pas, on décide de
passer à
table.
Finalement entre la salade et le pinard, ils sont arrivés…
Marco qui
aime les vieilles, Vania enfin sur une vraie moto même si
c'est une
moto de kéké, FF sur une desmoquattro (si si, mort de
rire! :o)),
Yannis sur la Mostro Darkos (une série limitée grecque) et
la Pluche
sur la 748 qui quand il roule, ne poste pas des URL, comme
quoi, il
fait d'autre choses dans la vie ;-))
Après le repas, y'en a, que je ne citerai pas, qui ont bu
autre chose
que de la Badoit… mais bon… je balance pas, je renseigne
comme dirait
Didier…
Pour le reste, on commençait à évoquer la journée de
dimanche et la
ballade à venir, l'heure à laquelle il faudrait partir…
etc… me
restait plus qu'à finir ma bière et à partir faire dodo.
Dimanche 3 Juin
Réveil matinal, faut dire que dormir avec un Franky à mes
côtés c'est
pas ce que je préfère… Elle aurait été blonde à forte
poitrine
encore, je dis pas …
Et puis Bruno tient pas en place, il est déjà levé… Bon,
je me
réveille péniblement, ouvre un œil encore enroulé dans une
chape de
sommeil. Le soleil tape déjà contre les baies vitrées et
se reflète
contre les pierres du gîte pour renvoyer une lumière
apaisante.
En calebut et tee shirt je sors du gîte pour jeter un œil
aux
alentours. Les motos sont garées devant les gîtes,
certains sont déjà
prêts, d'autres (la majorité) dorment ou en sont au même
point que
moi. J'échange quelques mots avec ceux que je croisent,
politesses du
mating quoi ! ;-))
P'tite douche pour se réveiller et ensuite en short et
tongues
jusqu'à la terrasse inondée de soleil où nous attendent
jus d'orange,
café, croissant, confiture, etc…
A une table Jigé, Claude, Georges, Claire et d'autres
papys
arsouilleurs de première profitent eux aussi de la
matinée. Faut dire
que Bronx est remonté comme une horloge, il est déjà prêt
à y aller,
il n'en peut plus alors les papys se mettent en route
alors que j'en
suis à boire ma première gorgée de chocolat chaud. J'ai
pris soin de
distribuer les road book de la journée, on se donne
rencard à
StEnimie, au beau milieu des fabuleuses Gorges du Tarn.
Je m'installe à une table avec les Fazoute's Boy and Girl
(faut bien
qu'y en aient qui se dévouent ! :o)) et je profite du
soleil. Marco
et la bande de grenoblois arrivent à leur tour, et c'est
toujours
aussi sympa de surprendre la lumière de passion qui brille
dans l'œil
de Marco dès qu'il se retrouve dans son élément : les
vraies
motos ! ;))
FF se réveille mais n'a pas les cheveux tout droits alors
je
comprends pas pourquoi La Pluche l'a confondu avec
SidVicious, ah là
là, sacré La Pluche !
Pendant qu'on tire des plans sur la comète sur qui prend
son maillot
de bain, qui doit refaire son niveau d'huile, qui a un
régulateur
d'avance, qui a ronflé cette nuit dans le gîte 11, qui a
persuadé
OliveST2 de ne pas étrangler Francis, … tous le monde part
en petits
groupes avec son petit sac plastique dans lequel Amed nous
a préparé
un casse-croûte pour le midi.
Aldep nous quitte sur ces entrefaites, dommage qu'il parte
si tôt
mais il repart via le Vigeant alors ben tant pis …
Didier et Bruno se préparent en vitesse façon "on a le
feu au cul"
mais bon, s'ils ne font pas 2000 kms par jour, ils ne sont
pas
heureux …
Xavier fait le tour de tout le monde en égayant les
tablées de sa
mauvaise foi habituelle et Alex enfourche sa moto de
cracoucas sous
les commentaires éclairés du marcophone qui s'est mis en
route
(Christophe a pourtant cherché tout le w.e. qui avait bien
pu y
ficher la première pièce de monnaie…)
En fin de matinée le dernier groupe se met enfin en route.
Comme on
est légèrement à la bourre (sans blague ? :o)) on
court-circuite le
road book initial en commençant par rejoindre le col de
jalcreste via
une route … comment dire … où il aurait fallu avoir un 600
XT pour se
sentir presque à l'aise… Devant moi la 916 Senna et le 888
de Jérôme,
et entre les deux, des nids de poule, des anfractuosités
calcaires,
des branches de sapings, des rochers à côté desquels
Francis
semblerait naing, bref, j'ai failli descendre de la moto
et finir à
pied.
Mais heureusement que j'ai serré les dents… Parce
qu'arrivés en haut
du col, y'avait la route qui descendait sur Florac… Et là…
là c'était
terrible ! :o))
Mais on n'en est pas là, enfin, pas encore. Pour l'instant
donc, en
haut du col, fumage de clope en attendant les autres qui
jouent à
saute mouton. Je plains Christophe et son double mètre
cinquante sur
sa 851 réglée piste… mais bon, ah je vous jure ces kékés
en
desmoquattro alors ! :o))
Quand tout le monde arrive, on peut repartir. Je fais les
premiers
kilomètres derrière Stavros et sa 750 SS puis à la vue du
ruban
parfaitement lisse aux grandes courbes généreuses j'ai
pris un coup
de sang et décidé d'ouvrir un poil. Tout le monde a été
super gentil
en s'écartant, notamment La Pluche qui avait pourtant des
pneus usés
bieng comme il faut mais il le dit lui même c'est pour
aller frimer à
la sortie des Bains-Douches le vendredi soir.
Brefle, me voilà donc à l'assaut de Marco qui a vraiment
un look
incroyable avec son Cromwell et ses Climax, enfourchant
fièrement sa
magnifique Panpan.
Un peu plus loin je rejoins Guillaume et Sylvie qui n'en
finissent
pas de prendre leur pied sur leurs SS et 750 Sport
respectives
(féloches en passant à Sylvie, parce que pour si peu
d'expérience
moto, commencer par une 750 Sport et enquiller des routes
pareilles,
y'a plus facile quand même ;-))
Et puis encore un peu plus loin, même que j'ai bieng cru
que j'allais
pas réussir à les rejoindre avant Florac, je trouve enfin
Greg et
Jérôme qui s'amusent avec un AhYaD'LaBouzeLà à qui ils
collent la
pression…
Jubilant sous mon casque tel un prince dévergondé de la
Rome
décadente surgissant en pleine orgie dans un somptueux
palais aux
dorures recouvertes de vin, je me joins à eux en prenant
la roue de
Jérôme.
Devant ça roule propre. La mélodie envoûtante de la F1 de
Greg
conjuguée à la musique ensorceleuse de la 888 de Jérôme
suffisent à
angoisser la GrosseBouze qui va sagement décider de se
ranger sur le
côté à la sortie d'un patelin pour nous laisser passer…
Grand
moment ! ;-))
Arrivée à Florac, arrêt essence pour ceux qui le souhaitent
puis on
repart pour StEnimie.
Dans les gorges du Tarn, je calme le rythme, ferme la
marche et
enroule à vitesse réglementaire. Devant moi, Arthur et Sam
puis Greg
qui se laisse décrocher pour profiter du paysage lui
aussi.
[ NDR PERSO ON ]
Petit moment perso en ce qui me concerne. Florac,
StEnimie, Meyrueis…
J'ai découvert la moto sur ces routes il y a vingt ans,
quand j'étais
passager derrière mon grand père qui m'a refilé le virus…
Je vous
avouerai que j'ai ressenti plein de choses en posant mes
roues pour
la première fois en tant que conducteur dans ce même
paysage, avec
dans la gorge un petit arrière goût d'inachevé en pensant
que mon
grand père est parti un mois avant que je lui annonce que
j'avais
enfin moi aussi ma moto à moi …
[ NDR PERSO OFF ]
Arrivés à StEnimie c'est l'afflux de Ducati. Tout le monde
est bien
là, on ne sait plus où se garer tellement les parkings
débordent de
twins desmodroniques ;-))
Didier et Bruno sont comme des dingues, ils ont fait un
aller retour
à Mende et assurent que la route est vraiment fabuleuse.
On se pose à côté de l'eau et tout le monde sort son
panier repas. On
s'en met pleing la panse (encore !) et ensuite petit café
pendant
qu'Isa fait sa crâneuse en se trempant avec le chien de
Columbo.
Un café plus tard, on voit passer un Mostro Carbone alors
je
l'interpelle mais il n'entend rien, la faute aux pots
Carbone ?
Au moment de repartir, le gars vient nous voir, il est au
DCF, un
gars bien sympa qui est émerveillé de voir autant de
Ducati
rassemblées.
Pendant ce temps, un groupe de japoniaiseraies à côté de
nous se
prépare à partir et Greg fait le Greg en faisant chanter
sa F1 juste
pour leur faire comprendre qui a les watt… Petite provoc'
sympathique
s'il en est… Z'auriez du voir l'air penaud du gars en VFR
qui en
essayant de faire pareil avec sa poignée de gaz parvenait
à sortir un
léger bruit d'aspirateur de ménagère…
Départ vers Mende. On s'élance tous à l'assaut des gorges
et des
lacets qui surplombent StEnimie, la vision est magnifique,
on est au
milieu des causses et le soleil est toujours là… Ah le
bruit des pots
dans les gorges… Y'a pas à dire, c'est vraiment érogène.
La route tournicote sévère, et on n'est pas encore dans
les passages
de grandes courbes qui vont suivre. Je me retrouver
derrière Claire
sur la BM rat bike et je dois me cracher dans les mains
pour la
passer, faut dire qu'elle en met du gaz … mais bon, un peu
plus tard
dans la journée, en essayant de suivre Georges je
comprendrais
qu'elle est à bonne école. ;-))
Me voilà donc lancé à la poursuite des sempiternels
irréductibles
arsouilleurs à savoir devant moi Jérôme, Greg, Jigé,
Claude et
Georges.
Petit râté en dépassant Greg puisque Jérôme le déboîte en
même temps,
mais ça va, on a de la marge, je m'excuserai par la suite
quand même.
Un peu plus loin j'essaye de suivre Jigé mais je dois être
attentif
parce que nom de Zeus, il envoie la purée, jusqu'à
maintenant j'avais
pas pu vérifier mais je confirme ! `Fais pas rire papy
Jigé ! ;-))
Comme il est quand même super sympa il me laisse passer et
ensuite
j'essaye de voir si je peux recoller à Claude et Georges
dans la
descente sur Mende. Réponse : non. Je commence à fatiguer,
et je le
reconnais je suis pas très à l'aise dans les descentes
bref, je roule
un peu au-dessus des mes pompes alors je finis un peu plus
calmement
en récupérant la nationale qui va sur Mende.
Point de ralliement avant de rejoindre la capitale de la
Lozère, ses
toits gris, ses champions d'enduro et son célèbre Lot. Et
là on
arrive en plein Trèfle Lozérien, j'avais même pas réalisé
moi,
évidemment, j'avais vraiment fais mon Alex sur ce coup là
!
Un petit plein d'essence sur Mende (merci encore Fred ;-))
puis demi
tour au milieu des frapadingues en enduro qui passent dans
tous les
sens. On va reprendre la nationale qui est courbe et lisse
comme les
fesses de la femme idéale et on va mettre du gros gaz
jusqu'au col de
Jalcreste. Et là franchement, ça va pas faire rire !
Au départ de la pompe Shell, Franky se fait du mauvais sang
pour le
niveau d'huile de son Mostro. Fred en Mostro aussi et moi
même
restons là pour lui filer un coup de maing et on repart
avec une
bonne dizaine de minutes de retard.
A l'embranchement pour Florac FF nous attend sur la SP2 et
on repart
avec les deux Mostro jaunes tournicotant autour de nous
comme deux
abeilles ivres.
Sur la petite route qui va nous mener jusqu'au groupe au
complet qui
nous attend avant le circuit entre Florac et le col de
Jalcreste, ça
va watter sévère avec FF. Personne sur la route, forzzzza
! Un grand
moment encore ;-)) Mais bon, FF qui prend son pied sur une
4 soupapes
injectée, est-ce vraiment FF ? :o)
Ensuite, on récupère les autres et ne me demandez pas
pourquoi parce
que je m'en souviens plus mais je me retrouve dans un
groupe de
furieux (moi j'avais rien demandé) et avec Jérôme à mes
basques je
reviens difficilement sur Georges sur le circuit qui va
bieng. Je
vais me concentrer à donf, tel un participant des chiffres
et des
lettres pendant "le compte est bon" pour moi
aussi faire vite et
bien. Mais c'est pas facile. Je suis vraiment sur le cul,
même
maintenant par la qualité du pilotage (à ce niveau là y'a
pas d'autre
terme !) de mister Georges.
En haut du col de Jalcreste, tout le monde repose les
moteurs puis
les chemings divergent entre ceux qui rentrent de suite,
ceux qui
veulent rouler encore (Didier, Olive, Bruno Fazoute, Fred
kéké en
mostro, Alex le bohémien…) et ceux qui vont se jeter un
petit apéro à
StGermain (Xave, FF, Vania, Guillaume qui a perdu Sylvie,
les belges-
une-fois, Marco, Stéphane qui a de bien jolis pots ovales
sur sa IE,
Georges & Claire, etc…)
Pendant ce temps, Franky, Sam, Christophe et Sylvie qui a
perdu
Guillaume ont disparu. La Pluche est reparti dans la
grande ville qui
pue sans rien dire (quels kékés ces desmoquattro alors ! )
Quelques apéros plus tard (quels soiffards ces
belges-une-fois !)
arrive un groupe de triumphistes avec deux ST4 un peu
perdus au
milieu qui viennent boire un coup aussi.
Retour au gîte sur la route super défoncée avec Sam,
Sylvie et Franky
qui nous ont rejoint.
Re-douche et re-tenue légère pour profiter du beau temps
en sirotant
une bière pour attendre le repas.
Comme la veille, repas léger ;-)) sans alcool (re ;-)) )
et les
ambiances différent aux deux longues tables du groupe de
Ducatistes :
OliveST2 nous sort ses bonnes histoires bien grasses de
commercial
invétéré (qui a dit invertébré ? ;o)) d'un côté, et Marco
fait son
Picasso en dessinant des schémas techniques de
carburateurs Dell'Orto
sur la nappe de l'autre côté…
Quelques parties de baby foot plus tard où je me fais
piler à plate
couture (comme d'hab), et après quelques bières partagées
avec Bronx,
Guillaume et Sylvie; je file retrouver Morphée, une nana
super
chouette ;))
Lundi 4 juin
Aujourd'hui c'est triste mais c'est le retour à la maisong
;((
Un peu penaud, j'assiste au départ de tout le monde. Ca
fait un nœud
dans la gorge, quand il faut dire au-revoir les gars,
c'est pas
facile… Faire le sac, regarder tous les gîtes perdre une
partie de
leur âme en se vidant de leurs belles mécaniques, c'est
pas le
meilleur moment.
Mais on a quand même passé un super w.e. tous ensemble et
on est tous
rentrés avec de supers souvenirs plein la tête.
Après un petit déjeuner où je me laisse malgré tout pas
abattre, je
prépare mes affaires, et rejoint le dernier groupe à
quitter le gîte
hors mis Guillaume et Sylvie qui partiront plus tard (ils
sont en
vacances les enf*** ;-))
Sur le coup de 10h30, 10h45, au-revoir à Amed qui nous a accueilli
comme des princes tout le w.e. et c'est reparti direction
Lyon par
Florac, Mende, Langogne, Le Puy, StEtienne…
On va tous rouler ensemble jusqu'à Mende puis ensuite je
vais hausser
le rythme car je dois être rentré assez tôt.
Là je dois avouer que je ne vais pas être du tout Gayssot
Approved
sur les longues courbes rapides après Langogne mais le
pied intégral
je l'ai pris à la sortie de Mende sur cette petite route
qui serpente
en montant vers les hauts plateaux de Lozère… Rhâââ lovely ! ;o)))
14h30 arrivée à Lyon, la Croix Rousse. Je gare la JBT dans
le garage
et retire enfin mon sac à dos avec un certain plaisir.
Voilà, le WDC1 a vécu, vive le WDC2.
En tous les cas, un grand merci à vous tous pour être
venus, pour
votre passion, pour votre bonne humeur, et pour partager
des moments
aussi intense.
C'est bon de se retrouver en famille ! ;-))
En attendant de vous revoir pour un prochain WD, je vous
salue,
Amitiés Desmodroniques,
Guilheng & JBT.