Salut

 

Comme je suis en ouacances depuis 1 semaine, j'ai profité un peu de mon

temps libre pour m'en aller conter fleurette à ma FE dans des contrées

vallonnées et sinueuses à souhait, par des routes à bonheur pour les sens et

les peuneus :))

 

1ère étape : Risoul dans les Hautes-Alpes. Départ lundi à 6H ( témpérature

plus adaptée à la carburation :))) direction le Vercors. Petit arrêt essence

à St Jean de Bournay au supermarché voisin de notre grand maître du desmo et

après hop, les virolos commencent.

 

Bon j'y suis allé mollo parce que chargé comme un mulet (c'est pas un break

la FE, alors sac à dos obligatoire !) et puis du brouillard sur les

hauteurs. Arrivé à St Nazaire en Royans (magnifique), j'attaque la Combe

Laval toujours aussi superbe : quelques arrêts photos et admiration du

paysage plus tard, après avoir franchi le col de la machine et d'autres dont

j'ai oublié le nom, j'arrive au col du rousset et la superbe descente vers

Die. Rhâââââ le panard. Bon je suis pas encore à l'aise dans le serré avec

la miss mais que c'est bon et bô !

 

Ensuite Aspres sur buech par une route bien sympa aussi, Gap, Embrun et

enfin montée sur Risoul sur un beau billard où l'arrivée proche, un beau

billard, des pneus bien chauds et une petite envie de watter me font tourner

d'avantage la poignée de gaz. Effacés les voitures, les virages, les

épingles, le twin avale la montée comme si on était sur du plat, les sorties

de courbe sur l'angle sur le couple et l'angle se font avec force, les

entrées étant plus délicates la roue arrière ayant une facheuse tendance à

vouloir me faire faire des stoppies et à dribbler à qui mieux-mieux (un vrai

keke :))). Arrivée à 13h30 après 350 bornes de bonheur (et bien content de

tomber le cuir vu la chaleur :))

 

Mardi : debout difficile (because 5h de rando en plein cagnard la veille),

mise en place de la combinaison (aïe les coups de soleil) et direction

Méribel :

 

Descente tranquille pour tout faire chauffer, puis direction le queyras pour

enquiller le col d'Izoard : La route est un peu défoncé au (long) début mais

sur le haut c'est un vrai billard et les paysages sont tout simplement

somptueux : le grand pied. La descente est aussi voire plus viroleuse mais

tout n'est pas parfaitement revêtue et les règlages sommes toutes raides de

la FE me le font bien sentir. Mais, je lui apprends qui est le maître à bord

:))) En tout cas si certains passent dans le coin, c'est à faire et je

préconiserais plutot le sens Briançon - Guillestre (mais dans l'autre -

comme moi - c'est déjà super !) et puis le queyras c'est bô !

 

Briançon, col du lautaret toujours aussi roulant mais il me semblait mieux

revêtu la dernière fois que j'étais passé avec la Faz (c'est dans la tête

tout ça :))), puis col du galibier : ca tourne, ça monte, c'est plein de

vélo (chapeau les gars au passage !) mais c'est pas une route à Ducat'

La descente est plus adaptée. D'ailleurs, j'attaque un poil plus. Tellement

qu'à un moment, je sens d'un coup que la commande de frein AR est plus

basse. Plaquettes envolées ? pour ainsi dire : liquide surchauffé,

débordement du bocal. Va falloir d'avantage jouer du frein moteur : pas

facile vu que la roue n'est pas au sol, bonjour les blocages :)))

 

A Valloire, direction col du télégraphe pour rejoindre la maurienne. Col

assez court mais bien sympa, roulant : le pied.

 

Je passe sous silence le passage obligatoire dans la vallée de la maurienne

que je quitte en direction du col du télégraphe. Là encore, je me régale

même si j'ai un peu de mal à emmener correctement ma belle. je n'ai pas

encore assez l'habitude de la violenter, de l'incrire en courbes avec la

corps, et pis le chargement aide pas à la mobilité. Je retrouve un peu les

difficultés que je connaissais sur la Faz l'année dernière avec une grosse

différence entre les virages à gauche (pas trop mal) et ceux à droite (plus

durs pour moi). Et pis pour les épingles... Bref, je travaille, je révise

mes fondementaux :)))

 

La descente se fera plus tranquillement jusqu'à la vallée de la Tarentairse

(fatigue, grosse chaleur...) où j'enquille la nationale en 2 voies assez

viroleuses où j'accèlère le rythme (fô bien trouver un peu de fraicheur

:))). La ducat' et moi sommes plus notre élément avec de grandes courbes

avalées souverainement.

 

A Moutiers, je prends direction Courchevel (route de Méribel fermée) que je

connais un peu et sais être bien revêtue. Là encore, comme pour l'arrivée à

Risoul, la proximité d'une boisson fraiche, de savoir que je vais pouvoir

enlever la combinaison, tout ça me fait accélerer le rythme. Je m'applique à

trajecter, à bien l'inscrire en courbes en m'aidant de tout ce qui marche

encore (poignets, genoux....:))), à profiter du couple et du frein moteur,

je me régale de la mélodie du twin qui s'excite entre mes jambes (mais non

c'est pas sale :))). Je me fais mon stage de "pilotage" perso :))) c'est pas

encore parfait mais Bostrom ne perd rien pour attendre :)

 

Le retour sur Lyon se fera de nuit donc par des routes rapides et sans

intérêt.

 

Bref, "quelques" kilomètres où les lignes droites sont quasimment bannies,

où le plaisir est présent à chaque instant que ce soit à rouler ou à admirer

les superbes paysages environnants. En plus, à part le Lautaret, ces cols ne

sont pas au programme de notre future balade et je ne les connaissais pas

tous.

 

J'ai encore plein de choses à apprendre, à mieux faire avec la FE mais

déjà...qu'est-ce que c'est bon ! Elle a tourné comme une horloge. Juste un

peu d'huile à rajouter (elle semble en bouffer un chouille, les sorties de

pots sont grasses mais comme la carbu est peut-être pas top non plus...)

bref, rien que du bien normal.

 

Elle est pleine de moustiques mais plus belle que jamais !

 

Bruno @ dès qu'il pleut plus, je repars direction la Cote par la Route

Napoleon. Miam miam :)))