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Début des '70

- En vacances en Haute-Savoie, mon père m'emmène voir une démonstration de course de côte: Je découvre la moto.

J'ai toujours regretté d'avoir refusé de monter dans le basset propulsé par un Suz' 750GT en pots de détente...

- Le fils d'un ami de mes parents m'emmène pour une balade d'une dizaine de kilomètres sur une béhème 75/5.

 

1975

Comme beaucoup de gamins de mon âge je fais la demande classique:

- "Papa, je voudrais une mob"

Réponse inattendue:

- "Tu n'auras pas de mobylette, tu auras une moto".

 

1976

Un ami de mes parents se pointe avec une Suzuki 125GT flambant neuve, l'objet de tous les désirs à l'époque

 

1977

Suzuki 125 TS (version US avec compteur en miles) d'occase, après avoir échappé de justesse à la MZ 125TS élue par l'autorité paternelle!

J'ai survécu malgré les innombrables séances de roue arrière en ville entre les files de voitures...

 

1978

Après les résultats du bac, premières vacances à moto (les plus belles de toutes) dans les Vosges avec mon copain Frédéric.

 

1979

Yamaha 500 SR, achetée neuve (avec les $ péniblement gagnés lors des jobs d'été). Première prise de contact avec une grosse cylindrée unitaire et coup de foudre immédiat.

C'est aussi la glorieuse époque du M.C. Canaris…

 

1980

Premières gamelles, sans gravité.

LA révélation: un copain d'un copain de pointe chez moi avec une 900SS à couples coniques, celle du JBT mais en noir et or, Conti, carbus de 40, debout sur le kick pour la démarrer... Je ne peux pas l'essayer (ça ne se prête pas), mais c'est décidé, j'en aurai une un jour!

Après avoir fendu un piston en deux sur la SR et en attendant (étudiant = pas les $ pour acheter une SS), bracelets, amortos Marzocchi, mégaphone, K&N, kit 540, travail de la culasse (myself) sur le mono pour aller chercher des watts. Résultat plutôt sympa et décapage des repose-pieds, échappement et béquille en règle...

 

1981

Explosion de la boîte dans un col, en entrée d'épingle, et grosse frayeur (qui a dit que les japs ne cassaient jamais?).

Vente de la moto pour payer les réparations. Arrêt de la moto cause $.

 

1985

Just married, toujours pas de $, Suzuki 600 DR (une des premières ) achetée neuve... et revente même pas un an plus tard, toujours pour la même raison.

 

1988

SWM 320 TL (ma première italienne). Je m'essaie au trial, parce que c'est quand même de la moto et que c'est pas cher. Participation (en touriste) au championnat des Flandres UFOLEP.

 

1990

Yamaha 250 TY préparée Quartier (achetée dans un état lamentable et amoureusement restaurée par

mes soins).

 

1993

Arrêt du trial; Ras-le-bol de monter et descendre la moto de la remorque, de me taper 80 bornes aller et retour pour aller rouler, et puis le trial dans le Nord! (le plat pays qui est le mien...)

 

 

1995

Enfin!
Je trouve, au bout de 15 ans la moto de mes rêves: Une 900SS de 1992 (le plus beau millésime à mon avis, cadre blanc, jantes noires, DUCATI en grand sur les flancs de carénage) d'occase, 5800 bornes, 4,3 kboules, LA bonne affaire.

Très vite, problème habituel des 900SS 92-93, 2 goujons de culasse cassés, un sur chaque cylindre, réparation sous garantie... et rebelote un an après (Merci les mécanos qui ne changent QUE le goujon cassé une fois le moteur démonté).

Depuis, à part quelques fuites d'huile épisodiques qui lui valent le surnom de 900 SuperpamperS, elle va bien.

Je lui ai ajoute quelques petites bricoles:

- Brembo fonte, F40 et durits avia,

- Dell'Orto PHM40 sur pipes courtes (pipes d'admission ajustées), cornets Malossi et poignée Tomaselli,

- Boîtiers d'allumage Perdezzini 1.1,

- Collecteur BOS et pots Imola racing ergal,

- Démultiplication un poil plus courte que l'origine...

Tout ca pour me traîner comme un vieux, mais on dira que c'est pour le plaisir mécanique!

Aujourd'hui, je ne roule plus beaucoup, mais ma passion est intacte et je préfère ne rouler que 3000 bornes par ans en 900SS que m'acheter un kit "costard-K100" pour pouvoir en faire 15000!