Bruno ...


Moi et les 2 roues :

1974 (environ) : mon premier vélo…

1981 : ayé 14 ans, je vais pouvoir faire de la mob ! il y en a 2 qui traînent dans le garage : un Solex et une " bleue "

Le Solex ne va pas faire long feu : mon sens aiguisé de la bidouille va me pousser rapidement à le démonter pour voir ce qu’il a dans le ventre. Malheureusement, je vais bêtement laissé tomber une pièce dans le cylindre (sans m’en rendre compte). Il va faire environ 200 M avant que le cylindre et surtout le piston ne soit largement atteints dans leur intégrité physique J

Nan, mes vrais débuts en 2 roues, c’est la bleue : une Mobylette (eh oui !) de 1959, avec la selle biplace et les pneus à flancs blancs qui vont bien J . Le tout assorti d’un casque de la mort avec la visière qui tue : je vous dis pas la poilade de mes potes lorsque je me suis présenté comme ça au bahut : Look plouc intégral J .

Après moultes tractations, je vais finir par obtenir le droit de modifier un peu la bête : ça va commencer par un allègement de la ligne par un changement de selle et divers décorations, puis un kit 75 et un carbu de 15 montés…. au sein même de la maison Poulaga (si si ! tout content le keuf de me monter ça !) et l’évolution s’est poursuivie tout au long de nos 4 ans de vie commune. A la fin les seules pièces d’origine étaient : le cadre, le bras oscillant et la culasse. Le reste provenait beaucoup de la 51, beaucoup plus moderne en moteur (équipé d’un 75 CC et d’un carbu dell’orto 18) et en frein.

Aaahhh, le nombre d’arsouilles que j’ai pu faire avec, les vacances à Royan où le moteur a fini par serrer à force de faire le con sur la plage (le sable n’améliore pas la rotation d’un moteur 2 temps, je peux vous le confirmer J ) les balades avec mes potes…. Beaucoup de bonheur.

Après me direz-vous ? ben, une (très) longue éclipse deux roues étant devenu caisseux ( j’étais plus branché par les bagnoles que les motos et ce depuis tout môme, aie non pas tapé ! ! J ) jusqu’à 1997 où, le soleil de la Provence m’incite à passer mon permis moto. Mes premières sensations me seront donc délivrées par une 500CB noire : ça fait quelque chose quand même : ça vibre, ça pousse quand on ouvre et puis ça va vite…. Oulah, maman j’ai peur ! (euuhh, là en fait c’est plutôt elle qui a peur). Bon, il faut avouer j’étais pas un cador (ça a pas changé d’ailleurs J ) mais bon j’ai eu mon permis du premier coup, fier comme un bar-tabac le gars J

Ok c’est bien le permis mais la moto ? Ben, rien because no money même si à l’époque je me serais bien lancé tenté par une 600 Bandit.

Il m’a fallu remonter sur Paris pour avoir ma première moto à moi (et la seule à ce jour) : Yamaha 600 FAZER rouge (les plus belles et puis les moins courantes aussi), qui a largement détrôné la 600 Bandit dans ma tête (et dans les journaux aussi, ma principale source de renseignements puisqu’il n’y quasiment pas de motard dans mon environnement immédiat pour me conseiller) achetée en mai 99 avec 8200 Km au compteur et qui arrivera à 10.000 au bout …. d’un an environ. Impressionnant le gars non ?

Il faut dire que mes premiers pas sont assez hésitants : j’ai peu d’expérience et la conduite en région parisienne est assez spéciale (pas de virages, ce qui finalement tombe bien pour moi, beaucoup de circulation, et très souvent un temps pourri). Bref, je prends pas mon pied, je roule donc assez peu et ça ne me plait pas de la voir dormir dehors, sous les intempéries ce qui m’amène d’ailleurs à la mettre en vente à l’automne 99. Par chance, personne n’est intéressé

Depuis le rythme s’est sérieusement accéléré depuis puisque nous avons fait ensemble 7000 km cette année (2000). Et quels kilomètres : Cette bécane parisienne (comme moi) a, comme moi itou, découvert les virages (et donc le plaisir) dans la région Lyonnaise.

Il nous a donc fallu tous les deux nous y adapter, moi dans ma conduite, elle dans ses pneus (un poil carrés J ).

Mais avec toutes les balades organisées cette année dans des coins tous plus beaux les uns que les autres, les pneus sont désormais usés régulièrement J . En tout cas, elle ne m’a jamais fait de sale coup, m’a toujours permis de partir en balade quelques soient les conditions et de profiter de tous ces merveilleux moments sans aucun état d’âme ni appréhension.

Pour finir, je suis désormais accroc, un vrai drogué, prêt à prendre sa bécane pour le simple plaisir d’en faire, même que d’aucuns disent qu’il serait temps que j’en achète une vraie.

A voir …..

2001 : Ben ça y est, Bruno a enfin craqué pour une vraie moto, et pas n'importe laquelle : une 900 SS Final Edition ;)

2004 : Toujours la belle FE dans le garage le Bruno (il a plutôt intérêt). Mais une Speed Triple est venue la rejoindre en même temps qu'Isa a rejoint Bruno...