Pourquoi Marco Desmo roule en italienne parce qu'il a grandi avec tiens!

je te passe pour cause d'absences de photos ( allo maman.....) le ciao puis le flandria racheté au cousin pour 200 balles (ha la petite florence qui aimait tant les mobs et les mains baladeuses...:)) , le DTMX pourrave et le permis tout neuf de mes 18 ans et la 250 OSSA Desert d'enduro payée en bossant l'été 83.

J'ai commencé a user les bords de mes baskets et mes genoux aussi sur la selle d'un pov' 47cc Ciao , mais kité dellorto de 19 (déjà diront ceux qui me connaissent) et kit plolini 75 cc, l'arme absolue pour etre champion du monde de mon quartier devant une meute de 103 SP du lycée. M'enfin il faut dire que la génétique avait déjà commencé son travail vu que déjà à l'époque j'etais expert du reglage de dellorto, l'experiences de la V7S puis de la 850T3 de mon oncle etant une bonne ecole.

L'experience venant avec le poil à la b. menton je passait la vitesse superieure sur un 125 DTMX :))))) surnomé Dtmerdix a cause d'une facheuse tendance a serrer et passer des bougies a travers le reservoir dans les chemin du bocage bourbonnais lieu de mes jeunes années.

Moto vite remplacée par une 250 OSSA DESERT monstre hurlant tres craint des parcs d'enduro de la ligue auvergne puis bretagne que je fréquentais de façon assidue avec cette merveilleuse moto. Cette Ossa etait tellement superieure aux autres que bien souvent elle arrivait en haut d'une grimpette toute seule sans moi dessus alors que j'essayais de m'extraire dignement du buisson de ronce dans lequel la belle m'avait expédié fissa.

Mon premier DR (1987-1992) :

Cette moto je l'ai acheté d'occase en 1987 pour pas très cher. C'est un DR600 de 1985 , un des premiers en France, son ancien proprio c'etait croûté avec et s'en séparait pour une VF1000R .je l'ai remontée avec un petit budget.

Cette moto arrivait juste après ma première vraie grosse moto une XT de 83 bien fatiguée que je venais de revendre en pièces et franchement secouée par un usage peu soigneux de ma part sur les pistes et chemins d'auvergne.

Je garde un souvenir ému de cette DR600. C'etait une excellente moto (pour une japonaise s'entends) , parfaite pour les routes et chemins d'auvergne. Nombreuses ont été celles qui ont découvert la moto par le biais de sa selle (et le reste aussi par mes soins :)) ) jusqu'à l'arrivée de 2 jeunes femmes en 1988 qui vont marquer ma vie à jamais : Sophie et une Diva.

Une Diva dans ma vie (1988-1991) :

Alors là c'est autre chose, on parle de la plus belle moto que j'ai jamais eu : ma 900SS de 78. Cette moto arrive dans ma vie en 1988 presque en même temps que ma future femme, c'est la moto de mon oncle, guzziste convaincu jusqu'en 77, ou il tombe devant une 900SS en panne chez le bouclard d'italienne de Villeneuve sur lot de l'epoque. il abandonne sa V7 pour cette 900 neuve et va rouler avec pendant 10 ans. En 88 suite à des problèmes de dos il me la confie. Tout a été dit sur cette moto fabuleuse et unique au chant de sirène mécanique à la beauté pure et sauvage et à la pureté mécanique absolue. Avant d'être à moi, j'ai accompagné cette moto (et mon oncle) au mans en 84 (4eme place scratch de la TTF1 de granier) en 85 ( TTF1 usine : ferrari, lucchinelli, villa), aux bols , sur les circuits de la coupe pantah.

Ma dernière grande sortie avec cette moto sera le bol en 91 (ou la photo a été prise), je casserai son moteur qq semaines plus tard et faute de blé la rendrai à mon oncle cassée :(((. Elle sera vendue plus tard qd mon oncle à son tour ira rejoindre mon pere sur la grande route viroleuse des motards disparus..... Mais c'est sur un jour j'en aurai de nouveau une et cette fois je la laisserai pas repartir.

Mon deuxième DR (1992-1994):

Mars 1991 j'explose le DR (et moi avec) dans l'épreuve de nuit de la manche sarthoise du championnat de France des rallyes, la moto est bien abîmée et je rentre la queue basse (au propre comme au figuré) à la maison ou Sophie m'attends soulagée de voir que finalement je n'ai que des bleus et contusions diverses. Mais la DR est salement amochée et je passe mes quelques économies à la remettre en état. Octobre 91 cette fois c'est au tour de ma Ducati de rendre l'âme et cette fois j'ai plus un radis. Dur. a pieds pendant presque un an.
finalement fin 92 je rachète pas trop cher mais à crédit un 650DR quasi neuf.

Bonne moto, meilleure routière que la 600, Sophie et moi nous ferons qd même 45000 bornes en presque 2 ans avec cette moto ( italien, Irlande, Bretagne de long en large, les alpes ). Cependant je n'arrive pas à oublier la SS et la 650DR n'est pas aussi TT que la 600.



Je revis j'ai de nouveau une Ducati dans ma vie ma 750SS:

Avril 94 : finalement Sophie accepte de passer le reste de sa vie avec cet andouille de garçon aux ongles toujours sales qui lui sert de copain : on décide de se marier et en cadeau de mariage en plus de la gonzesse je me paye une ducati neuve :))) Donna ma 750SS que j'ai encore aujourd'hui.

Le bonheur est un long fleuve tranquille :

Arrivée de Panpan : une 600 pantah pour tenir compagnie à Donna.

Bientôt 10 ans et de nouveau un couple conique dans ma vie joie, joie, joie : mamie Mark3 , mono mais costaud.